Atelier périscolaire, plus qu'une école : Les Cordiers
Publié le 21 Décembre 2012
Cette année, il n'y a plus qu'une école (Les Cordiers, secteur nord-est) sur les cinq dans lesquelles j'intervenais depuis deux ans.
Pourquoi ai-je perdu les quatre écoles du secteur nord-ouest ?
Malgré un bilan positif, le coordinateur pédagogique de ce secteur, remplaçant la coordinatrice avec qui nous avions mis en place ces ateliers, ne voit pas l'intérêt de poursuivre les activités d'arts plastiques...
Lorsque j'ai appris cette mauvaise nouvelle fin juin, je n'ai même pas eu l'envie d'écrire les deux articles qu'il me restait à faire pour clore l'année (un sur l'art pariétal et un sur la fête de l'école des Aydes).
J'ai plutôt cherché une nouvelle raison de me lever le matin...
J'aimais tellement retrouver "mes bouts de chou" tous les midis.
Voici le bilan que j'avais écrit :
BILAN ACTIVITE ARTS PLASTIQUES en PERISCOLAIRE Année 2011-2012
"Les mini-ateliers avec la variété des sujets ont eu beaucoup de succès cette année, ainsi que l’atelier BD (pour les plus grands) et l’atelier Art pariétal (atelier collectif).
Les mini-ateliers permettent une souplesse, par exemple pour les enfants étant parfois absents ou allant quelques fois en soutien à l’heure de l’atelier, qui de retour à l’atelier ne souffrent pas des séances manquées.
Dans certaines écoles (Pierre Ségelle et Molière), mes ateliers ont vu leur effectif augmenter au fur et à mesure de l’année. Il faut dire que dans ces écoles, la plupart des enfants n’ont pas la chance de partir pendant les vacances scolaires, ni même d’avoir chez eux d’autres activités durant l’année que la TV ou les jeux vidéos.
Du coup, ils avaient hâte que les vacances se terminent pour pouvoir de nouveau être en atelier.
Quant à l’école des Aydes et celle des Cordiers, les effectifs étaient déjà pleins en début d’année.
A l’école de la Madeleine, je n’ai rien noté de remarquable, l’année c’est déroulée tranquillement avec les remerciements de certains enfants à la dernière séance.
A part quelques enfants particulièrement hermétiques à l’activité en groupe et aux règles de base pour le bon déroulement d’un atelier collectif, (ceux-là devraient peut-être faire du sport, ce qui leur donnerait les bases de l’esprit d’équipe et les aideraient à se défouler, ce dont ils ont grand besoin ?) la grande majorité des enfants se sont épanouis durant ces ateliers.
En plus des bienfaits que produisent les arts plastiques en général (aide à la concentration, à l’habileté, le sens de l’équilibre, l’utilisation et le partage d’outils et de matériels, le développement de l’imagination et de la créativité, le travail en équipe avec l’art pariétal…) certains enfants ont éprouvé le besoin de me confier leurs soucis, certains dépassant le cadre de l’école.
Cela a fait du bien à moi aussi, me sentant du coup véritablement utile humainement parlant.
Mon bilan est donc globalement positif, d’autant que j’ai mieux réussi à "cadrer" les enfants, en comparaison avec l’an dernier. Ce n’est pas encore parfait, mais avec l’expérience, cela ne peut aller qu’en s’améliorant."
Et une dédicace de Monsieur le maire d'Orléans :
(sur le catalogue des 600 portraits de Jehanne)
Voilà, c'est dit, j'ai cédé à mon besoin d'exprimer aussi ce qui ne va pas, et maintenant, je tourne la page et suis heureuse d'avoir encore une école et treize enfants tout aussi heureux que moi de cet atelier !