Zc- Hommes de couleurs

La création artistique vient souvent d'un déclic, un flash, une association d'images qui part de la réalité observée pour nous fait entrevoir d'autres images issues de l'esprit.
Selon la nature de l'artiste, ce sont ces dernières qu'il tente de restituer. 
Pour moi, l'expérience des "Hommes de Couleurs" est partie d'un film, "Amistad", dans lequel jouait un acteur qui m'a fascinée : Djimon Hounsou.
Un jour de l'été 2003 où j'étais dans mon jardin avec des pastels, du papier à dessin et une photo - portrait - du comédien, j'ai commencé à poser les couleurs...
Alors, spontanément sont venus des bleus, des violets, des rouges, des mauves...
Comme j'adore les contrastes chaud/froid : ce fut la révélation !



J'ai fait ensuite un autre pastel, carrément vert et mauve/rose.



Et puis une acrylique orange/mauve/bleu.




Et cela à partir d'images glanées sur le net, plus ou moins pixelisées en couleurs ou en noir et blanc.


Puis, j'ai voulu mon modèle à moi, avoir les poses dont j'avais envie et surtout, qu'il soit nu. Peindre le corps.
En 2005, un ami me présente Victor, un jeune rwandais qui a accepté de venir poser pour une séance de photos.
J'ai tout de suite été séduite par ses lignes courbes, très féminines.


Finalement, les photos n'étaient pas terribles.
On ne s'improvise pas photographe, (mauvaises lumières, contrastes malencontreux...), on ne s'improvise pas non plus modèle.

Victor est donc revenu une seconde fois.
Après avoir épuisé mes idées plus ou moins hasardeuses de poses, je lui ai suggéré de prendre les poses dont il avait envie, naturellement.
La deuxième séance fut plus satisfaisante.


Je me demandais avec quelle technique et sur quel support j'allais réaliser des peintures de Victor. L'acrylique et le pastel, tels que je les pratiquais, ne m'inspiraient pas vraiment. J'imaginais une matière plus fluide, plus transparente...
Mais pas à la peinture à l'huile, je n'ai jamais vraiment accroché. La térébenthine ne me convient pas, c'est très toxique.
Et puis, j'ai suivi les cours de tempera sur bois et sur plâtre d'une iconographe à l'IAV d'Orléans, et là, nouvelle révélation, mais ceci est une autre histoire (voir page "Pourquoi peindre a tempera").


Désirant bénéficier d'autres enseignements, j'ai fait des stages d'icônes avec un iconographe orthodoxe, George Drobot, son assistante, Annick Laristan et d'autres cours avec Michel Brillaud, fresquiste.


Voici mon premier "Homme de Couleurs : Rose&bleu"



La suite de l'aventure des "Hommes de Couleurs" est dans "PAGES : TABLEAUX personnages"

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